Il était méprisé, |abandonné des hommes, un homme de douleur habitué à la souffrance. Oui, il était semblable |à ceux devant lesquels |on détourne les yeux. Il était méprisé, et nous n’avons fait de lui aucun cas.
Pourtant, en vérité, |c’est de nos maladies |qu’il s’est chargé, et ce sont nos souffrances |qu’il a prises sur lui, alors que nous pensions |que Dieu l’avait puni, frappé et humilié.
Mais c’est pour nos péchés |qu’il a été percé, c’est pour nos fautes |qu’il a été brisé. Le châtiment |qui nous donne la paix |est retombé sur lui et c’est par ses blessures |que nous sommes guéris.
Voici ! Il vient au milieu des nuées , et tout le monde le verra , même ceux qui l’ont transpercé, et toutes les familles de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui, amen !
Car le figuier |ne bourgeonnera plus, et il n’y aura plus |de raisins dans les vignes, le fruit de l’olivier |trompera les espoirs, les champs ne produiront |plus de pain à manger. Les moutons et les chèvres |disparaîtront de leurs enclos, et les bovins de leurs étables. Mais moi, c’est à cause de l’Eternel |que je veux me réjouir, j’exulterai de joie |à cause du Dieu qui me sauve.