Les coutumes des autres peuples |sont inutiles, leur dieu n’est que du bois |coupé dans la forêt, travaillé au ciseau |par la main d’un sculpteur. On l’embellit d’argent ou d’or, un marteau et des clous |le font tenir en place pour qu’il ne branle pas ! Ces dieux-là sont semblables |à des épouvantails |dans un champ de concombres : ils ne savent parler, il faut qu’on les transporte car ils ne marchent pas. Ne les craignez donc pas : ils ne font pas de mal ; et ils ne peuvent pas |non plus faire du bien. | En effet, les coutumes des peuples sont vides de sens. C’est du bois qu’on coupe dans la forêt: la main de l'ouvrier le travaille avec la hache, on l'embellit avec de l'argent et de l'or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu'il ne bouge pas. Ces dieux ressemblent à un poteau massif: ils ne parlent pas. Il faut bien qu’on les porte, puisqu’ils ne peuvent pas marcher! N’ayez pas peur d’eux, car ils ne peuvent faire aucun mal; ils sont même incapables de faire du bien. |