Nous le savons, en effet : si notre demeure, cette tente que nous habitons sur la terre, vient à être détruite, nous avons au ciel une maison que Dieu nous a préparée, une habitation éternelle qui n’est pas l’œuvre de l’homme.
En effet, l’amour de Christ nous étreint, car nous avons acquis la certitude qu’un seul homme est mort pour tous : donc tous sont morts en lui. Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour eux.
Ainsi, si quelqu’un est uni à Christ, il appartient à une nouvelle création : les choses anciennes sont passées : voici, les choses nouvelles sont venues.
En effet, Dieu était en Christ, réconciliant les hommes avec lui-même, sans tenir compte de leurs fautes, et il a fait de nous les dépositaires du message de la réconciliation.
Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec Christ, nous recevions la justice que Dieu accorde.
Comme il est beau de voir |sur les montagnes les pas du messager |d’une bonne nouvelle, qui annonce la paix, qui parle de bonheur, et qui annonce le salut, qui dit à Sion : « Ton Dieu règne. »
Car le Seigneur a bien défini notre mission lorsqu’il a dit : Je t’ai établi pour que tu sois |la lumière des autres peuples, et pour que tu portes le salut |jusqu’aux extrémités de la terre.