En effet, les coutumes des peuples sont vides de sens. C’est du bois qu’on coupe dans la forêt: la main de l'ouvrier le travaille avec la hache, on l'embellit avec de l'argent et de l'or, on le fixe avec des clous et des marteaux pour qu'il ne bouge pas. Ces dieux ressemblent à un poteau massif: ils ne parlent pas. Il faut bien qu’on les porte, puisqu’ils ne peuvent pas marcher! N’ayez pas peur d’eux, car ils ne peuvent faire aucun mal; ils sont même incapables de faire du bien.
Qui suis-je, en effet, et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire ces offrandes volontaires? Oui, tout vient de toi et nous recevons de ta main ce que nous t'offrons.