Au jour du bonheur, jouis du bonheur, et au jour du malheur, réfléchis, car Dieu a fait l’un et l’autre, de sorte que l’homme ne puisse rien deviner de son avenir.
Je sais qu’il n’y a rien de bon pour l’homme hormis se réjouir et se donner du bon temps durant sa vie. Et aussi que si quelqu’un peut manger et boire et jouir du bonheur au milieu de son dur labeur, c’est un don de Dieu.
Comme il est beau de voir |sur les montagnes les pas du messager |d’une bonne nouvelle, qui annonce la paix, qui parle de bonheur, et qui annonce le salut, qui dit à Sion : « Ton Dieu règne. »
Mon fils, n’oublie pas l’éducation que je t’ai donnée et que ton cœur retienne mes préceptes, car ils rallongeront tes jours et ajouteront des années à la durée de ta vie et t’assureront le bonheur.
Voici ce que j’ai considéré comme bon pour ma part : il est approprié pour l’homme de manger, de boire et de goûter au bonheur au milieu de tout le labeur qui lui donne tant de peine sous le soleil, pendant les jours que Dieu lui donne à vivre ; c’est là sa part.
Tout m’est permis. Certes, mais tout n’est pas bon pour moi. Tout m’est permis, c’est vrai, mais je ne veux pas me placer sous un esclavage quelconque.