- Il leur répondit : N’avez-vous pas lu dans les Ecritures qu’au commencement le Créateur a créé l’être humain homme et femme et qu’il a déclaré : C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un ? Ainsi, ils ne sont plus deux, ils font un. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni.
- Que l’amour et la fidélité ne te fassent jamais défaut ;
attache-les autour de ton cou, grave-les sur les tablettes de ton cœur,
et tu obtiendras la faveur de Dieu et des hommes,
tu auras la réputation d’être un homme de bon sens. - Alors Pierre prit la parole et dit :
Maintenant je me rends vraiment compte que Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. Au contraire, parmi tous les peuples, tout homme qui le craint et qui fait ce qui est juste lui est agréable. - En effet, l’amour de Christ nous étreint, car nous avons acquis la certitude qu’un seul homme est mort pour tous : donc tous sont morts en lui. Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour eux.
- Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse !
Heureux celui qui acquiert l’intelligence ! - Lui qui était de condition divine,
ne chercha pas à profiter
de l’égalité avec Dieu,
mais il s’est dépouillé lui-même,
et il a pris
la condition d’un serviteur
en se rendant semblable aux hommes :
se trouvant ainsi reconnu
à son aspect, comme un simple homme,
il s’abaissa lui-même
en devenant obéissant,
jusqu’à subir la mort,
oui, la mort sur la croix. - L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme.
Alors l’homme s’écria :
Voici bien cette fois
celle qui est
os de mes os,
chair de ma chair.
On la nommera « Femme »
car elle a été prise
de l’homme.
C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un. - Et si vous voyez le Fils de l’homme remonter là où il était auparavant ?
- Heureux es-tu, |toi qui crains l’Eternel
et qui suis les chemins |qu’il a tracés ! - Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
- C’est moi, c’est moi qui vous console.
Comment donc peux-tu craindre |l’homme qui doit mourir,
ou un humain |qui a le même sort que l’herbe ? - Bien des hommes pensent être sur le bon chemin,
et pourtant, ils se trouvent sur une voie qui, finalement, mène à la mort. - N’envie pas les violents
et n’adopte aucun de leurs procédés,
car l’Eternel a en horreur les gens pervers,
mais il réserve son intimité aux hommes droits. - Se tenir à l’écart des querelles fait honneur à l’homme,
mais tout insensé s’y jette à corps perdu. - L’insensé donne libre cours à toutes ses passions,
mais le sage les retient et les calme. - Comment, quand on est jeune, |avoir une vie pure ?
C’est en se conformant à ta parole. - L’homme projette de suivre tel chemin,
et Dieu dirige ses pas. - Ah ! certes, bienheureux |celui que Dieu corrige,
qui n’a pas de mépris |pour les leçons du Tout-Puissant. - Les cadeaux ouvrent les chemins
et font arriver jusqu’en présence des gens importants. - Ainsi, en y réfléchissant, tu reconnaîtras que l’Eternel ton Dieu fait ton éducation comme un père éduque son enfant.
- Ne vous faites pas d’illusions : Dieu ne se laisse pas traiter avec mépris. On récolte ce que l’on a semé.
- Qui ne sait pas se dominer
est comme une ville démantelée qui n’a plus de remparts. - L’insensé manifeste immédiatement son irritation,
mais l’homme avisé sait ravaler un affront. - Le sot lui-même passe pour sage s’il sait se taire ;
qui tient sa bouche close est intelligent. - La fortune du riche sert de rançon pour sa vie,
mais le pauvre n’entend pas de menaces.
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