L’homme qui est bon tire le bien du bon trésor de son cœur ; celui qui est mauvais tire le mal de son mauvais fonds. Ce qu’on dit vient de ce qui remplit le cœur.
Ne laissez aucune mauvaise parole franchir vos lèvres ; ayez au contraire des paroles empreintes de bonté, qui aident les autres à grandir dans la foi selon les besoins. Ainsi elles feront du bien à ceux qui vous entendent.
Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. Répondez au contraire par la bénédiction, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin de recevoir vous-mêmes la bénédiction.
Vous savez tout cela, mes chers frères et sœurs. Mais que chacun de vous soit toujours prêt à écouter, qu’il ne se hâte pas de parler, ni de se mettre en colère.
Car chacun de nous commet des fautes de bien des manières. Celui qui ne commet jamais de faute dans ses paroles est un homme parvenu à l’état d’adulte, capable de maîtriser aussi son corps tout entier.
Ainsi, tout ce que vous aurez dit dans l’obscurité sera entendu ouvertement en plein jour, et tout ce que vous aurez chuchoté dans le creux de l’oreille, derrière des portes bien closes, sera crié du haut des toits en terrasses.
Conduisez-vous avec sagesse dans vos relations avec ceux du dehors, en mettant à profit toutes les occasions qui se présentent à vous. Que votre parole soit toujours empreinte de la grâce de Dieu et pleine de saveur pour savoir comment répondre avec à-propos à chacun.
De même, l’Esprit vient nous aider dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas prier comme il faut, mais l’Esprit lui-même intercède en gémissant d’une manière inexprimable.